Quand BBE sort l’Electric Hi-Life de Jewel Ackah d’un carton

L’histoire que décide de nous raconter le label britannique BBE Music avec sa nouvelle série de disques dédiés au burger highlife ghanéen est… comme souvent avec les histoires de BBE Music, un peu folle ! C’est l’histoire de Jerry Frempong et sa femme Kate, qui, en débarrassant la maison familiale des différentes vieilleries qui occupe tant d’espace dans chacune de nos maisons, ont fait une découverte. Effectivement, dans le petit abri de jardin, derrière quelques vieux outils rouillés, Kate a trouvé un carton… un carton plein de vieux disques vinyl. Et, avant de balancer tout ça dans la pile qui part vers la vente vide-grenier, et aussi puisque Jerry aime taquiner les platines à ses heures perdues… faut dire qu’il est DJ, Kate lui demande son avis. Et qu’elle ne fût pas la surprise pour le couple de se rendre compte qu’il s’agissait là d’une sacrée collection de disques de highlife ghanéen, les dernières archives cachées de feu Anthony Robert Frempong, le père de Jerry. Un père qui, plus qu’un simple amateur de musique africaine, plus qu’un exilé ghanéen qui noie sa nostalgie du pays dans les sillons de sa collection de disques, fut le fondateur du label Asona records, acteur majeur de la musique ghanéenne dans les années 80 et fer de lance de la scène burger highlife.

Burger highlife ? C’est une nouvelle mouture de highlife, né dans les années 80, qui mêle des éléments classiques du genre, comme la manière de chanter, les rythmes, et la guitare un brin nonchalante, à une orchestration plus internationale, faite de synthés et de boites à rythmes, et n’hésitant pas à emprunter aux musiques occidentales, comme le funk ou le disco.

C’est donc ce petit trésor musical que le label BBE Music s’est mis en tête de rééditer avec sa nouvelle série qui sent bon le burger, et dont vous allez nous entendre vous parler quelques fois encore dans les semaines à venir !

Mais venons-en à ce Electric Hi​-​Life de Jewel Ackah ! Si l’artiste, renommé parmi les renommé, est un de grands noms du highlife qui n’usurpe pas son surnom de prince du highlife, il n’est pas pour autant un des acteurs majeurs de la scène burger (ou borga, à votre convenance). Oui l’auteur de l’hymne du National Democratic Congress, fait parti de cette vieille école du highlife qui aime à manipuler des orchestres entiers, qui aime jouer avec la chaleur des cuivres. Mais, avec ce disque, sorti initialement en 1986 chez Asona Records et Highlife World, le musicien ghanéen, fort de son empreinte très classique, s’aventure sur les terres plus synthétiques du burger highlife, plus électrique aussi… oui, du Electric Hi-Life en somme !

Jewel Ackah – Electric Hi-Life :

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