Blinky Bill libère Dracula dans un noir et blanc qui laisse peu de place au gris

Dans un noir et blanc qui laisse peu de place au gris, l’artiste kényan Blinky Bill libère un Dracula en chapeau, lunette de soleil, et mocassins cirés qui va faire date dans les annales de la musique kényane. Faut dire que Blinky Bill a su la marquer cette histoire, que ce soit avec les aventures du collectif Just A Band, dont il fut l’un des leaders, ou, en solo, avec des albums comme We Cut Keys While You Wait et Everyone’s Just Winging It And Other Fly Tales ; et il continue sur sa lancée avec ce « Dracula » qui n’est en fait qu’un bruit avant-coureur du futur album de l’artiste qui devrait voir le jour l’an prochain sous le nom sage de We Cut Keys 2.

Mais revenons à nos vampires, ce « Dracula », plus qu’un suceur de sang se veut plutôt être un exutoire joyeux… mais sérieux, aux maux et défis de notre monde tourmenté, un exutoire joyeux… et vertueux aux frustrations qui nous traversent quotidiennement. De l’efficacité du beat, à l’intensité des ambiances, en passant par la promenade soyeuse que nous offre Blinky Bill, ce titre co-produit par Dillie, nous fait, une fois encore, la démonstration du savoir-faire de Blinky Bill en matière de hip-hop, en matière de textes et de textures, en matière d’élégance et d’harmonies… en matière de musique !

Un nouveau titre qui nous promet donc beaucoup pour ce We Cut Keys 2 que l’on attend dans ce monde en noir et blanc qui laisse peu place au gris…

Blinky Bill – « Dracula » :

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