Dans la caverne avec Baba Ali et son génial Memory Device

Aujourd’hui, on parle de Baba Ali sans évoquer ni Alger, ni même les quarante voleurs ! Et pour cause, c’est là le nom de scène de l’artiste américain d’origine nigériane, Babatunde Teemituoyo Doherty, qui vient de sortir un premier album… époustouflant ! Un premier album appelé Memory Device, qui nous fait plonger dans les méandres électroniques et sombres des années 80, certes, mais qui plus qu’une énième resucée de new wave sans originalité… en fait, vous savez quoi, il y a une meilleure image pour parler de ce nouvel album ! Baba Ali descend dans la caverne des années 80, et en fait émerger les plus beaux joyaux, les plus étincelantes et tintinnabulantes parures, les plus chatoyants tissus et les expose à la lumière de notre soleil du 21ème siècle, oui c’est ça ! Le meilleur du plus sombre des années 80 revisitées avec toute la verve d’un artiste de talent et de notre époque !

A-t-on été assez éloquent pour vous donner envie d’aller prêter une oreille au Memory Device de Baba Ali ?! Non ?! Alors, on en remet une couche ! Dans cet album vous serez assailli par des synthés tranchants, par des basses qui viennent rouler sur le dancefloor, il y a des beats qui incisent comme sorti d’une rave allemande, faut dire que l’artiste américain a pas mal crapahuté, notamment en passant par Berlin, avant de s’installer à Londres, il y a des voix qui pleuvent, des voix qui s’élèvent, et d’autres qui s’enracinent… Il y a sur ce disque les réminiscences de Joy Division et de Happy Mondays, il y a du William Onyeabor et du Kraftwerk, du Cybotron aussi !

En fait c’est un disque qui tout du long oscille entre la noirceur d’une époque trouble, celle de la pandémie, des confinements, et de l’incertitude politique, et une fabuleuse et jouissive énergie qui transforme un ramassis de basses et de claviers synthétiques en fabuleux et entêtants appels à danser, à danser jusqu’à la fin du confinement, jusqu’à la fin de la pandémie, jusqu’à la fin du chaos politique, danser à travers la panique, danser jusqu’à la fin de l’amour, diraient d’autres !

Baba Ali – Memory Device :

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