Penser que le désert est désert c’est ne pas connaître le désert disait un sage qui, sûrement, connaissait bien le désert ! En tout cas, dans le désert de l’artiste Azu Tiwaline, comme dans ses rêves, surtout son cinquième rêve, ou, disons son second album The Fifth Dream, qui vient de sortir chez I.O.T Records… eh bien, c’est loin d’être le désert, on peut même dire que ça y grouille de sons !
Des sons et des sensations, des vibrations, des bruits, des bruits qui deviennent rythmes, et puis des cliquetis qui viennent frayer avec les traditions musicales tunisiennes, les traditions musicales du désert, mais aussi d’ailleurs, celles de là-bas, de l’Europe et de ses clubs, et de ceux qui ont érigé leurs musiques en philosophie, du Moyen-Orient et de l’Asie… avec tout ce que ces régions comptent comme désert, et comme musique. Oui, voilà, en gros à quoi il faut vous attendre avec ce nouvel album d’Azu Tiwaline, un rêve qui plane sur un désert bruissant, un rêve qui s’amuse avec les samples et les ondes, avec la forme des sons et des traditions, un rêve qui se nourrit aussi des percussions de l’artiste iranienne Cinna Peyghamy, qui s’y connaît pas mal en matière de rêverie.
Et puis, après tout, au diable le rêve, c’est d’un album dont on parle, et si vous pouvez le rêver vous pouvez aussi l’écouter, l’expérimenter, le visiter, l’explorer, et… pourquoi pas, même l’acheter, en vinyl, en CD, comme en numérique, il est disponible ici, c’est The Fifth Dream d’Azu Tiwaline !
Azu Tiwaline – The Fifth Dream :
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