Avec Sun Songs, pour le temps d’un EP, la chanteuse irano-américaine Rahill Jamalifard délaisse son amour… enfin, son groupe de psych rock féminin et new-yorkais, new-yorkaise, Habibi, et nous ouvre les portes de son enfance, nous offre un recueil des chansons qui la font vibrer, et qui du coup vont nous faire vibrer aussi !
Sensible, émouvant, un brin psychédélique, un brin enfantin aussi, voilà comment ce Sun Songs, ce carnet de chansons ensoleillées, s’annonce ! Au travers de guitares folk, de claviers qui font des bleeps, de poésie, et de cette voix, singulière, qui égraine les mots, parfois en anglais, parfois en farsi, la chanteuse d’origine iranienne nous invite à découvrir ses propres versions de cinq chansons qui comptent pour elle. Le disque s’ouvre sur « Aht Uh Mi Hed », une chanson de Shuggie Otis, puis l’on peut découvrir un « Haenim » méconnaissable, et pour cause la chanson psych folk du coréen Kim Jung Mi est entièrement traduite en farsi. Et puis peut être un écho au Habibi de son groupe, Rahill s’affronte au « I Do Wonder » d’Arthur Lee, un chanteur et compositeur qui s’est notamment illustré pour son travail auprès du groupe Love… on rappelle que Habibi en arabe veut dire mon amour. Enfin, le disque s’achève sur un « Growing Pain » emprunté à une artiste japonaise plutôt singulière… une certaine Yoko Ono.
Ce Sun Songs de Rahill va tout droit se placer dans le catalogue de Big Dada, le petit frère anticonformiste de Ninja Tune Records, au côté d’artistes comme yaya bey, ou Lyzza. Et d’autres nouvelles de Rahill Jamalifard devraient bientôt échoir… alors… restez connecté… et Zan, Zendegi, Azadi !
Rahill – Sun Songs :
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