Avec Royal Blood II, Gold Plates exhume un roi de l’électronique crasseuse

Après avoir frayé avec les sommets souterrains de la scène alternative koweïtienne sous le nom de Edyth, le producteur soudanais Mohamed Abnaof décide d’exhumer du sable l’un de ces anciens alter ego, le royal Gold Plates, avec le tant attendu successeur de l’album Royal Blood, à savoir le sobrement intitulé Royal Blood II : Damages qui vient de paraitre.

Et quand on exhume des sables du désert un roi de la musique électronique un peu crasseuse… il faut s’attendre à beaucoup de souffrances et de douleurs ! Ce Royal Blood II : Damages sonne comme une poignée de sable jeté sur votre platine vinyl, ça crisse, ça crépite, ça bourdonne, ça tiraille, ça vrille, ça…. grande respiration… ça craque, ça cisaille, ça grince, ça bruie… ça… non, d’accord on s’arrête ici. Vous avez compris l’idée ! Ce géant mort-vivant qu’on extirpe du sol étend son cri morbide de re-nouveau-né sur le monde qui l’entoure, il laisse glisser son ombre sur le breakcore et la drum’n’bass, il contamine le gqom et le hardcore de son souffle fétide, embrasse le noise et le yelling, et laisse scintiller son reflet doré sur l’ambient dégénéré et le son indus » !

Oui, car Gold Plates a du sang royal dans les veine, alors… il est crasseux et putréfié, mais il est aussi suprême et partout… le roi est mort, vive le roi et Gold Plates !

Gold Plates – Royal Blood II: Damages :

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