Le quintet malien BKO fait dépoter son rock mandingue sur Djine Bora

Oui, il n’est pas de très bon ton en ce moment de se rendre à Bamako… et pourtant on va le faire, mais rassurez-vous on va être en bonne compagnie, avec le quintet malien BKO, qui derrière ses trois lettres empruntées à l’indicatif aéroportuaire de la capitale malienne, cache un réservoir de talent et d’énergie presque sans fond ! Et… tiens, d’ailleurs on va y plonger ! Le groupe vient d’annoncer la sortie en juillet prochain, chez les Disques Bongo Joe, de son troisième album studio, Djine Bora !

Et que dire… ça va dépoter sévère ! Cocktail de rock mandingue, ou plutôt de garage rock mandingue, ce nouvel album fait fuser les guitares et les magies anciennes, convoque des djinns et des batteries boostées par des calebasses et tout un tas d’autres percussions, il fait vibrer les ngonis et les cordes vocales, il nous conte les récits de chasse anciens, et les chroniques d’un pays en train de sombrer… jeu d’équilibre entre le mystique et le tragique.

Mais pas question d’abandonner le combat, avec des ngonis défigurés par la wahwah, des guitares électriques acides qui traversent le disque de part en part, des dundun bavards, et ce son résolument DIY et garage, BKO lutte, scande, résiste, crache, éructe, chante, crie, pleure, danse aussi… et se raccroche à une chose, l’amour ! C’est en tout cas là le sujet de « Toumaro », le premier extrait de cet album à venir, et dont le groupe vient de dévoiler le clip… un clip digne de… au moins l’ORTM !

BKO – Djine Bora :

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