On fait le plein de bootlegs barrés avec le Pirata 5 de N.A.A.F.I

Les équipes du collectif mexicain NA.A.F.I (joli sigle pour No Ambition And Fuck-all Interest) sont une fois de plus montés au créneau, et continuent leur grand mexican jihad du son, et à ériger ses totems electros et technos autour de la musique du global south. Comme le beaujolais, le collectif a pris l’habitude de nous présenter tous les ans sa collection de grooves pirates, de techno vicieuse maturée à la sauce reggaeton, de house échappée d’Afrique du Sud ou d’ailleurs, de drum n’ bass de mariachis sous prod’, d’hyper pop latine, et autres cumbia dégénérées ! Et cette année le Pirata 5, le Pirata nouveau de chez N.A.A.F.I est arrivé, et il est bien acide comme on l’aime.

Cette année vous pourrez déguster un étrange « Chicken Teriyaki » avec Rosalia, prendre un « Chocolate Starfish » avec Limp Bizkit en dessert. Mais aussi voir El Irreal Veintiuno faire « Tabula Rasa » de Björk, Madonna prendre un coup de froid avec Lechuga Zafiro, Rihanna trouver l’amour en la personne de Lao, vous pourrez aussi danser la « Kumba Frifri », avoir Wisin y Yandel au teléfono, et voir la Santa Muerte régler son compte à Harry Styles, ou encore vous tenir au côté de Simo Cell pour faire réémerger du passé le « Spleef the Rag » du L&B Project !

Programme chargé, programme barré, mais, après tout c’est ça que de faire le plein de bootlegs avec cette très gouteuse et très cagoulée mouture pirate, ce Pirata 5 de N.A.A.F.I !

VA – Pirata 5 :

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