On file sans plus attendre vers la Ciudad De México qui, comme son nom l’indique se trouve au Mexique… ou plutôt c’est la Ciudad De México qui file vers nous, ou, même qui glisse vers nous ! Qui se laisse couler dans oreilles, s’infiltre dans nos âmes et dans nos cœurs, en suivant les lignes de beats très smooth, les mélodies très sweet, laissées par un certain jiony. Le producteur mexicain peint à petit coup de synthé, avec une riche palette de basses, et de tendres beats qui s’écrase sur la toile comme des fusains, un joli album, une jolie fresque downtempo et trip-hop, Óleo Sobre Tela !
Sur cet album, plus qu’un croquis, c’est un véritable tableau en lo-fi qui se profile. À peine ôté du chevalet, à peine sorti du blister numérique qui le protège, le disque se révèle être une petite douceur qu’il est bon de ne pas laisser trop loin de sa platine virtuelle, pour y venir et y revenir à loisir ; un disque pour servir de bande-son à la vie, au quotidien, à la réflexion ou à la méditation. jiony, le patron du label VAA signe ici une œuvre sobre et élégante, émouvante parfois, qui fait la part belle à la musique, au downtempo, et au trip hop.
Et, deux plus, on notera deux choses sur cet album, la chanteuse franco-mexicaine Eva de Marce qui vient clore cet Óleo Sobre Tela avec « un jour de plus » sur une touche de français, et, tout de même, le travail de Rodrigo Ayala qui lui signe la vraie huile sur toile de ce disque, celle qui lui sert de pochette !
jiony – « Quiero ver » :
jiony – Óleo Sobre Tela :
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