Elle nous l’avait déjà teasé de la plus belle des manières en nous en dévoilant quelques extraits, notamment avec des featurings de hauts rangs, au côté de Damon Albarn ou du Français M… et voilà, le moment est venu de découvrir London Ko, le dernier album de la chanteuse malienne Fatoumata Diawara, dans son entièreté !
Et, même, plutôt que d’entièreté, on devrait parler de pluralité pour parler de ce London Ko de la diva malienne. Oui, sur ce disque, et ses quelque 14 chansons, on retrouve la voix, certes unique, de Fatoumata Diawara, mais qui se promène entre les styles et les genres musicaux. Elle s’allonge au côté de celles suave et so british de Damon Albarn, s’amuse avec des basses qui s’étirent dans un genre de synthpop mandingue, s’élève au milieu de la prod presque électronique de « Massa Den » et de la poésie des mots de Mathieu Chédid, revient aux sources dans son berceau du Wassoulou, elle surprend, égaye, amuse, pour ne pas dire enjaille, et puis aussi parfois elle se fait fébrile, brisée, et émouvante… oui… Fatoumata Diawara quoi !
De plus, il faut aussi parler de chacun des guests qui viennent ajouter leurs touches à cet album, ceux déjà cités, mais aussi la chanteuse de soul Angie Stone, le rappeur ghanéen M.anifest, la reine de l’afropop nigériane Yemi Alade, ou encore le pianiste cubain Roberto Fonseca. Et voilà qu’on se retrouve avec un joli album qui sonne au pluriel, et fait résonner dans nos cultures très actuelles, anglo-saxonnes aussi, et les échos anciens de l’empire du Mali, on se retrouve avec un disque un peu anglais, mais surtout très malien, Londres qui rencontre Bamako, London Ko.
Fatoumata Diawara – London Ko :
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