Il est temps de faire de l’Archeology avec Montparnasse Musique

Ça y est ! Le moment est venu ! Après nous avoir teasé depuis des mois l’histoire de leur rencontre, le rapport fusionnel entre leurs beats et leurs mélodies, leurs goûts commun pour des dancefloors étranges, ceux ou l’on danse sur des rythmes venus d’Afrique, le Montparnasse Musique, duo né à la sortie d’une station parisienne du même nom, de la rencontre entre le producteur sud-africain Aero Manyelo et son acolyte français Nadjib Ben Bella, oui, le Montparnasse Musique est prêt-à se raconter sur un premier album en forme de site de fouille, Archeology !

Et si les pinceaux s’agitent plus ici sur les membranes de percussions que sur de vieux os, les découvertes, elles, ne manquent pas ! On se promène dans un univers aussi électronique qu’électrique, qui ne se contente pas de faire le grand écart entres les clubs de Jo’burg ou du Cap et l’underground parisien, et n’hésite pas d’aller accrocher un gimmick en Afrique de l’Ouest, de virevolter dans un mouvement de djebba nord-africaine, et surtout de promener ses beats dans les forêts du Congo, et dans le bouillonnement des rues de Kinshasa, véritable trait d’union de cette aventure en duo. D’ailleurs, on ne manque pas de croiser sur ce disque des musiciens issus des plus grandes formations de cette scène brute congolaise, vous savez bien, des groupes comme le Kasai Allstars, le mythique Konono n°1, ou encore Basokin.

Une Archeology qui creuse donc pour aller chercher le cœur même des musiques africaines qui sont chères aux deux hommes, tout autant qu’elle réussit à propulser l’auditeur dans l’ivresse d’une nuit cosmique, du genre de celles où l’on s’abandonne au rythme de la nuit, au rythme de la vie, comme le chantait une certaine artiste italo-brésilienne à la charnière des années 90.

Montparnasse Musique – Archeology :

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