On connaissait le musicien français El Gato Negro pour sa musique qui ouvre des portes sur un monde latin, afro et festif, un monde qui danse aux rythmes de la cumbia et des salsas, un monde qui se laisse porter par des envolées mandingues et cubaines… eh bien, aujourd’hui on découvre l’homme derrière le félin, Axel Matrod, celui qui, parfois, après la fête, après les concerts et les shows, a un peu de tristesse qui l’envahit, a, au fond de lui, un Tigre qui Pleure ; du nom de son nouvel album qui vient de paraître chez X-Ray Production et Que Buen Momento.
Un tigre qui laisse couler ses larmes sur le dancefloors, qui danse sur ces rythmes latins et africains qui lui sont chers, qui s’échappe en s’accrochant à une flûte colombienne, à un mbalax métis, à des percussions bavardes, un tigre qui noie son chagrin amoureux dans l’ivresse de la nuit. Un tigre qui danse en pleurant pour le Mali meurtri, pour le Sénégal et la répression brutale qui y couve, pour le Burkina qui s’est bien éloigné des rêves de Sankara. Un tigre qui danse en laissant son esprit glisser sur une poésie pour les rivières taries, un tigre qui danse sur un tapis de cendres, qui jongle entre les rafales, les saudades, et la mélancolie…
Pour réaliser cet album, El Gato Negro a pu compter sur l’aide d’une poignée de bons musiciens, on peut citer notamment Guts, l’ancien fondateur de l’Alliance Ethnik assure ici la production du disque, mais aussi Assane Mboup de l’Orchestra Baobab, le chanteur franco-camerounais Pat Kalla, ou encore Nafi Gawlo.
El Gato Negro – Tigre qui Pleure :
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