Alors que l’artiste français Antoine Pasqualini qui officie caché derrière son Monolithe Noir, continue d’avancer vers sa grande révélation, c’est-à-dire la sortie de son troisième album, Rin, secret en breton, il nous en dévoile un troisième extrait, le titre « Barra Bouge », et là ce n’est pas du breton !
Effectivement, les plus tunisianophones d’entre vous auront reconnu là une célèbre expression tunisienne… disons plutôt vulgaire, que l’on peut traduire par allez bouge. Et si du dialecte tunisien s’invite dans les sombres paysages électroniques de Monolithe Noir, c’est que derrière ce « Barra Bouge », derrière ses airs martiaux, qui virent au rock’n’roll chaotique, derrière cette alarme assourdissante qui occupe l’espace et l’esprit, derrière ce violon, celui de Mirabelle Gillis, qui plonge, saute, interrompt, accompagne, derrière tout ça, oui, on retrouve la voix grave et envoûtante du chanteur tunisien Jawhar Basti. Jawhar qui s’admoneste et s’encourage avec ce Barra Bouge, pour traverser l’étrange paysage sonore breton de Pasqualini !
Et, soyez sûr d’une chose, c’est que sur sa route vont se dresser embûches, écueils, et autres menhirs de sons, car c’est ça l’ambiance Monolithe Noir, on bondit de l’ambient la plus progressive, à la musique électronique la plus agitée, en un instant ! On découvre son secret bien gardé, Rin, le 22 aout prochain, chez Capitane Records… en attendant, on ne peut vous dire qu’une chose, allez, barra, bouge !
Monolithe Noir ft. Jawhar et Mirabelle Gillis – « Barra Bouge » :
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