Désolé pour les coquins qui sont arrivés ici en cherchant la lubricité évoquée par le titre du post, mais autant être clair les seuls appels des corps que vous trouverez dans ces lignes vous conduiront sur le dancefloor plutôt que dans le lit, les courbes séduisantes étreintes ici sont celles élégantes et sauvages de la guitare de Bafang, et la trique… elle est plutôt Elektrik et donne le la à un makossa agité ! Oui on parle de Bafang, le duo franco-camerounais qui secoue l’afrorock bamileke à grands riffs, et déchaîne le makossa à papa, et de leur premier album, le très bon Elektrik Makossa !
Un grand gang-bang… on ne peut pas dire mieux ! Dans ce disque qui défraye la chronique, on s’y promène comme dans une soirée échangiste ! Dans une ambiance chaude qui embaume les bonnes choses et la sueur, on se laisse attraper par les hanches par une batterie qui nous met la fièvre, il y a cette guitare échappée d’une méharée touareg qui vient vibrer dans nos oreilles, et cette secousse, soukous même qui vient ébranler les corps !
Oui, un grand gang bang de son, qui vient unir les Who à Manu Dibango, qui nous fait jumper la tête brûlée sur un riff digne de Van Halen, qui laisse Tim & Foty jouer avec les boules… à facettes, d’Earth Wind & Fire… oui, Bafang a mis les petits plats dans les grands, avec un premier album qui emprunte d’anciens chemins avec des idées, des énergies nouvelles. Il y a plein de choses dans cet Elektrik Makossa qui ne vous laissera pas pantois !
Bafang – Elektrik Makossa :
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