Avec son 9ème album Lucas Santtana nous emmène O Para​í​so

Bon… le titre du post était un peu facile, certes… mais en même temps quel album que cet O Para​í​so que Lucas Santtana vient de déposer dans les bacs à disques du label parisien No Format ! Pour son neuvième album, le musicien brésilien prend le contrepied du film de Polanski et nous ouvre les neuf portes, non pas d’un obscur royaume des ombres (de toute façon comment un royaume des ombres pourrait-il être autrement qu’obscur), mais d’un univers lumineux, radieux, un petit paradis musical et brésilien, où, comme dans la nature, ou plutôt la biosphère qu’il promeut, tout semble lié, interconnecté, et interdépendant.

De la douceur de la voix et des guitares qui égrainent leurs poésies de mots et de notes, aux nuages de cuivres qui empruntent les mélodies de l’accent brésilien, en passant par les écueils d’un vocoder qui n’est pas sans rappeler le Transformer Man de Neil Young, par les percussions bavardes, les basses synthétiques qui rebondissent avec claquant, les chœurs, les instruments qui tournent en boucle jusqu’à l’ivresse… Oui, c’est avec tout ça que Lucas Santtana réussit ici à composer un album qui danse entre une élégante folk, à la fois brésilienne et mondiale, des pointes de bossa-nova, et ce caractère organique qu’adopte souvent la musique électronique en Amérique du Sud.

Dans cette aventure, le musicien nous conjure avec tendresse d’écouter les voix des chamanes et de la nature, et pose, avec une joie douce dans la voix, une réflexion qui cheville la philosophie au corps depuis qu’elle est, le rapport entre nature et culture, entre le civilisé et le sauvage. Lucas Santtana est aussi rejoint dans O Para​í​so par une poignée d’invités et de musiciens de marques, parmi lesquels la délicieuse Flavia Coelho, Flore Benguigui qui quitte le chevet de son Impératrice favorite le temps d’une chanson chère aux Beatles… et à Sergio Mendes aussi ! Voilà, tout est dit, il ne vous reste plus maintenant qu’à nous rejoindre, qu’à rejoindre Lucas Santtana et ses musiciens dans cet O Para​í​so qui ne vous laissera pas de marbres.

Lucas Santtana – O Para​í​so :

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[…] Pour son neuvième album, le musicien brésilien prend le contre-pied du film de Polanski et nous ouvre les neuf portes, non pas d’un obscur royaume des ombres (de toute façon comment un royaume des ombres pourrait-il être autrement qu’obscur), mais d’un univers lumineux, radieux, un petit paradis musical et brésilien, où, comme dans la nature, ou plutôt la biosphère qu’il promeut, tout semble lié, interconnecté, et interdépendant. => Notre article et le disque ici ! […]

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