We Move dans le vortex de son de Breaka

Dire que l’on s’engouffre dans We Move, le dernier LP du producteur britannique Breaka, est un euphémisme, en fait il serait plus juste de dire que l’on se fait happer par ce grand vortex de son et de beat, et que l’on se retrouve assez rapidement à déambuler dans ses grands couloirs blancs et vibrants, où les beats et les rythmes sont à la fois dressés comme des œuvres immaculées, pures presque, et comme des monuments érigés en hommage aux sons les plus sales de la planète, ceux qui entraînent jusqu’au bout de la nuit, dans la débauche et l’ivresse, dans la fête et l’abandon !

Puisque avec ce nouvel album, enregistré à Berlin au plus profond du confinement, alors que presque tous les clubs de la ville… du pays… de la planète étaient fermés pour cause de pandémie, Breaka, seul avec son clavier midi et son ordi, a fait tournoyer les rythmes du baile funk et de la samba, il a plongé dans la UK Bass la plus sombre, fait vibrer l’architecture du kuduro, fait rebondir les empreintes de la juke music et du footwork, il a voyager de Nola à Luanda, de Rio à Detroit, de Londres à Miami, et du Cap à Berlin… et de toutes ces essences électroniques qui composent la scène que l’on appelle bass music, ou global bass… naît We Move !

Un étrange LP qui fait danser et bouger, sans lâcher une goutte de sueur, une œuvre clean et sale à la fois, un vortex que l’on traverse d’un trait, du cœur de la nuit à l’aube, We Move !

Breaka – We Move :

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