Un album centré autour de l’humain, du spirituel, de ce qui nous unit et nous rassemble… à lire la profession de foi du producteur britannique WheelUp autour de son nouvel album, son second, We Are the Magic, on pourrait presque entendre les flûtes de pans noyées dans la mauvaise reverb d’un titre new age des années 90… et pourtant… on en est loin !
Enfin, bien sûr, l’ombre des années 90 plane bien sûr un peu sur les beats et les bass, sur les batteries et les breaks alignés ici par Danny Wheeler, mais quelle ombre ! Et puis, si le propos est humaniste, et que la forme fait elle souvent le choix de s’engouffrer dans les machines et les canaux électroniques du producteur, le seul brin de new age que vous trouverez dans ce We Are The Magic c’est son magnétisme.
Un magnétisme dans la musique, qui nous transporte entre broken beat, hip-hop, britfunk, trap, bass music et tout un tas de trucs électroniques ou house. Un magnétisme dans ses beats qui s’alignent avec brio et douceur au côté d’Abacus et Victoria Port, la chanteuse d’Anushka, sur les titres « Infinity » ou « More Life », dans le flow de la rappeuse sud-africaine Toya Delazy qui vient faire tournoyer son afrorave dans le ciel de pas moins de deux titres de l’album, un magnétisme presque violent quand il confronte WheelUp et on comparse Sam Interface sur le très maitrisé « Copacetic ».
Un magnétisme qui va irrémédiablement nous attirer vers le bouton acheter, vers les boutons ajouter au panier, à la playlist, ou tout simplement vers le bouton play, quand le disque sortira ce 28 avril 2023, avec le soutien du label Tru Thoughts Records.
WheelUp – We Are the Magic :
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