De bergers perdus en Occitanie qui se retrouvent le soir pour chanter à l’unisson le quotidien, la liberté ou la satire et les carnavals, à un trio étrangement hype qui distille ses sages paroles… pardon, pas si sages chansons, il n’y a qu’un pas, ou plutôt qu’un battement d’ailes, celui de l’Oiseau Magnifique du trio Alice !
Trois femmes, dont une mère et sa fille, un synthé qui traîne ses bits un peu vieillots, de la chanson française, de la chanson occitane, une plume, quelques claquements de mains ou de pieds, un goût certain pour la bourrée et le psychédélisme, une confiance complète dans le minimalisme et le bourdon… voilà à peu près les éléments que vous retrouverez sur ce nouvel album du trio, qui vient de paraître sur le label helvète (faut dire qu’Alice est genevoise) Les Disques de Bongo Joe.
Bon… il faut bien avouer que vous lancer dans ce disque, essayer de suivre le vol de l’Oiseau Magnifique n’est pas aisé, le pari et le minimalisme de la chose, le caractère presque enfantin du son, le côté Salut c’est cool sans l’électronique, sont autant d’autres éléments qui pourrait avoir tendance à agir en repoussoir… Mais, soyez sûr d’une chose, si vous décidez malgré tout de cliquer sur play, sachez que tout ça, tous ces éléments abordés dans ce post vont vous traverser l’esprit… et puis… et puis… en moins d’un instant vous vous retrouverez à la fin du disque, puisque cet oiseau n’est pas que magnifique, mais aussi un peu magnétique !
Alice – l’Oiseau Magnifique :
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