Trueno ou les strates des streets italiennes de Stabber

Figure de l’underground sonore italien, le producteur Stefano Tartaglini, qui officie sous le petit et piquant nom de Stabber, débarque dans la lumière avec la sortie de son premier album, Trueno. Un premier album que l’on pourrait presque qualifier de choral, où toute la scène italienne, et même un peu plus, se met en ligne pour apparaître dans chacun des écrins sonores concoctés avec soin par le producteur.

Oui, guests et écrins sont les deux mots à retenir de ce disque ! Chacune des chansons de ce Trueno est un petit bijou qui laisse échapper synthés, basses, et beats, sur des partitions qui vont chercher autant du côté du hip-hop que de la pop, de la musique électronique que de la chanson italienne. Et derrière les instruments et les machines, pardon, les strumenti e macchine, les voix de ses invités se glissent, virevoltent, dansent, et brillent. On retrouve toute l’arrière-garde du hip-hop à l’italienne, de Salmo à Nitro, de Gemitaiz à Yung Snapp, en passant par le sicilien d’origine cap-verdienne Johnny Marsiglia. On croise aussi la route des pop-stars Noemie et Annalisa, le mystérieux et groovy Venerus, la chanteuse italo-palestinienne Laila Al Habash, la star du reggae Alborosie, ou encore une certaine chanteuse algéro-britannique connue sous le nom de Miraa May.

Oui, ce Trueno de Stabber c’est du beau monde et des strates de musiques, de pop et de hip-hop qui se superposent, se croisent, et s’entremêlent dans un joli et efficace disque !

Stabber – Trueno :

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