De la reverb aux tourbillons épais, un souffle parfois assourdissant, des sons, certains étranges, d’autres, plus familiers, des synthés qui jaillissent, tournoient dans des saccades organisées qui semblent se répondre, tout un jeu de modulations… et même de synthés modulaires ! Bienvenue dans le monde de l’artiste libano-argentine Bana Haffar, bienvenue dans son dernier album, intimaa’, l’appartenance en arabe.
Bana Haffar c’est une musicienne, compositrice de musique électronique, synthésiste, bassiste, captatrice de sons, et co fondatrice du Beirut Synthesizer Center, une artiste aux multiples talents, qui a un pied au Liban, un pied aux États-Unis, et la tête et les oreilles dans cet univers sonore étrange qu’elle nous présente sur ce nouvel album. Comme un tisserand prépare ses fils et ses bobines, Bana Haffar, inspirée par ses récentes recherches sur le textile, a préparé ses samples et ses sons, et a composé et enregistré cet album comme l’on met une œuvre sur le métier à tisser. Et, au final, une fois l’œuvre sortie du métier à tisser, on découvre cet enchevêtrement de fil sonore, cette trame musicale étrange, faite de motifs, de sons, et de bruits, à laquelle on est libre ou non de se sentir appartenir.
Le disque, intimaa’, a été composé par Bana Haffar à l’occasion des célébrations organisées à Los Angeles et Santa Cruz, aux États-Unis, pour les 40 ans du label Touch, qui accueille cette sortie, comme de nombreuses autres de l’artiste libano-argentine, et est disponibles dès à présent, notamment sur la page bandcamp du label.
Bana Haffar – intimaa’ :
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