Emmené par le batteur et producteur germano-tunisien Tarek Zarroug, le projet Taroug s’effeuille et se dévoile au fur et à mesure que la sortie de son premier album, Darts & Kites, s’approche. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’au vu de la beauté de cette « Queen of Carthage » et de ses « Jewels I » qui se sont promenés sur les sillons de notre platine, c’est que la chose parait alléchante… Alléchante, comme les productions léchées de ces deux premiers extraits de l’album !
Synthés puissants qui semblent glisser entres les dunes du désert tunisien, si l’on s’ose à la comparaison orientaliste, des voix qui embrassent des harmonies mélancoliques, les rythmes qui ondulent au gré des ambiances, capables de plonger dans les méandres de la pop underground allemande, de suivre des patterns presque mathématiques, tout autant que de surfer sur des vagues orientales… oui, ce jeu de fléchettes et de cerfs-volants que nous propose de découvrir Taroug est orchestré de main de maître !
Et pour parfaire son projet, l’artiste tunisien a su s’entourer de personnes et de musicien de qualité. On peut citer le nom du label qui accompagne cette sortie, Denovali Records, mais aussi ceux de la violoncelliste Beate Wolff, du saxophoniste Benedikt Koch, du pianiste Timo Schieber, du chanteur Niklas Genschel, si grave sur les parties vocales de cette « Queen of Carthage », ou encore, et pas le moindre, celui de Abdallah Abozekry qui vient glisser son saz dans la chose !
Voilà, de Bab el Khadra, à la Bab de Brandebourg, vous savez qu’il ne vous reste qu’une chose à attendre, la sortie de l’album Darts & Kites de Taroug !
Taroug – Darts & Kites :
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