I found out that love is like glaring fire
The hearts of
lovers are its fuel
When it burns it dies
But when felt it revives
C’est avec ses mots que l’artiste franco-algérienne Sabrina Bellaouel nous cueille à l’entrée de son « WDNTBE », version, abrégé par le sigle, mais étendu par la revisite, de son titre « We Don’t Need To Be Enemies » qui donnait son nom il y a quelque temps à l’un de ses EP. Mais avant de vous parler de la brulure et de la renaissance de sa techno amoureuse, il nous faut vous dire un mot sur Sabrina Bellaouel.
Si vous ne la connaissez pas encore, cette artiste qui fait le plaisir du label Infiné Music qui accueille cette sortie, comme celle de ses précédents EP, est un genre d’OVNI dans le paysage électronique français… Quand on la célèbre comme la nouvelle icône d’un RnB futuriste, elle envoie tout valdinguer à grand coup de beats techno, quand on l’imagine déjà conquérir l’underground berlinois, elle se met à onduler comme une princesse berbère, avant de s’agiter sur un écueil très trap… Alors, on ne cherche plus à a saisir, on se contente de profiter de la vue et de l’ouïe quand elle passe devant nos platines et y dépose une nouvelle œuvre.
Et avec cette revisite de son « WDNTBE »… on peut dire qu’on a affaire à sa facette la plus techno… ou la plus berbère… allez savoir ! Dans un clip signé Dorian PRS, Sabrina danse et fait danser des images d’archives, elle se joue des échos orientalistes d’une Arabie lointaine et heureuse, nous pique au vif avec une féminité berbère exacerbée qui cause quelques frénésies chez les maîtres tambour numériques, et glisse un peu plus loin encore dans une techno qui consumera le cœur des amoureux, mais aussi des mélomanes.
Sabrina Bellaouel – « WDNTBE » :
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