L’Orchestra Gold s’enfonce dans une sombre Medicine mandingue

Emmené par la chanteuse malienne Mariam Diakité et par le musicien américain Erich Huffaker, c’est depuis Oakland en Californie que le groupe Orchestra Gold continue son exploration des méandres du rock mandingue et psychédélique avec l’annonce de la sortie ce 20 janvier d’un nouvel album, un album qui prend l’aspect d’un sombre remède : Medicine!

Sur ce nouvel album, la recette est la même que sur leur premier album, dont le titre ne cachait pas ses ambitions, African Psychedelic Rock, c’est-à-dire du rock africain et psychédélique ! Et ça, force est de reconnaître que l’Orchestra Gold le fait plutôt bien ! Dans cette Medicine, l’Orchestra Gold laisse exploser des guitares qui se perdent dans la saturation et la reverb, qui glissent sur des gammes maliennes, qui vont flirter du côté du blues rock ! La voix de Mariam Diakité, elle, laisse tournoyer des litanies entêtantes dans un bambara qui vient traîner sur le fuzz, des scansions anciennes dans lesquelles on retrouve les problèmes d’aujourd’hui, les batteries et les basses tressaillent, bondissent, cisaillent, et emmènent leurs cadences sans hésitations, les cuivres tranchent de tous leurs ors, et balancent entre la fanfare, le funk et l’afrobeat…

Vous l’avez compris ce nouvel album de l’Orchestra Gold veut guérir et faire danser, il est hypnotique, enivrant, crépitant, mystérieux et surtout rock’n’roll ! Retrouvez ci-dessous quelques extraits du disque, et, pour vous procurer tout le flacon de cette Medicine de l’Orchestra Gold, cliquez ici !

Orchestra Gold – « Koniya (No Benefit to Envy) » :

Orchestra Gold – « Gende » :

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