On se laisse porter par la soul métis de MRCY et de son Volume 1

Voilà un de ces projets réjouissant comme, peut-être, seule l’Angleterre sait nous offrir… MRCY ! La rencontre musicale entre deux hommes, deux univers, ou plutôt, comme dans les films ou les séries de science-fiction, une multitude d’univers qui s’emboîtent, s’empiètent, se superposent, les uns dans les autres, les uns à côté des autres, les uns sur les autres… enfin vous avez compris l’idée, le ou les ou les univers que nous proposent de découvrir MRCY avec la sortie de leur Volume 1, sont très cool !

MRCY ? Oui, disons en un mot, c’est donc la rencontre entre, d’un côté le producteur Barney Lister, un homme de l’ombre qui s’est forgé une réputation dans les atmosphères enfumées de la culture du soundsystem à l’anglaise, avant de devenir l’un des producteurs les plus cotés du moment, ayant à son tableau de chasse des collaborations avec des artistes tels que Obongjayar, Joy Crookes, ou encore Olivia Dean. Et de l’autre on trouve le non moins méritant Kojo Degraft-Johnson, pur produit du south London, un chanteur biberonné à la soul et au gospel, qui peut se targuer d’avoir chanté sur les bancs de l’église ou plutôt des églises, catholiques avec son père, évangélistes et ghanéenne avec sa mère, autant qu’au côté de grands noms de la soul et du hip-hop anglais, comme Cleo Sol, ou encore une certaine Little Simz.

Voilà, le décor étant planté que dire de ce MRCY, ou plutôt de ce Volume 1 qui réunit les deux hommes ?! On peut dire qu’ils ont su trouver un terrain d’entente sur terre faite de soul, une terre qui embrasse les échos rebelles de la northern soul, plonge dans les ondulants remous du son Motown, emprunte des échos à la dub, et des sections rythmiques à l’afrobeat, fait le trait d’union entre les mythiques Marvin Gaye et consorts et les plus actuels Anderson Paak ou SAULT. En fait, peu importe ce que l’on en dit, c’est un fait, la musique de MRCY et chaude, enrobante, douce dans la saveur des mélodies, piquantes dans la teneur du propos… Oui, c’est à ne pas rater, et leur Volume 1 vient de sortir chez Dead Oceans.

MRCY – Volume 1 :

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