Quatre ans après la sortie de son premier album, Recomençar, qui nous avait coupé le souffle en même temps qu’il égrainait les séquelles d’un chagrin d’amour, voilà que le chanteur brésilien Tim Bernardes est de retour avec Mil Coisas Invisíveis, un nouvel album… qui, comment dire, si Recomençar jouait sur le souffle, celui-ci pianote sur notre cœur avec tendresse, lui impulse son rythme, son émotion, ses mille émotions, et suspends ses battements, entre deux chansons.
Oui, avec ses arrangements orchestraux sublimes, ses basses qui roulent, et ses percussions qui s’habillent de claps, avec ses guitares, et cette voix qui traîne, glisse, et vibre, soulevant les fantômes de Gilberto Gil et de tous les autres grands noms de la musique brésilienne, celle qui danse la samba, celle qui préfère la bossa nova, celle qui grise les classes populaires, ou celle qui plonge dans des méandres tropicalistes, oui, avec cet esprit libre, sensible, presque hippie, qui vient s’enrouler autour de chaque mélodie, de chaque arrangement, de chaque note, oui, avec toute cette subtilité mise au service d’un grand talent, oui, même avec tout ça, il y a un hic avec cet album ! Oui, le problème de ce nouvel album de Tim Bernardes c’est le silence entre deux chansons, ce petit moment où notre cœur se serre de peur que le disque soit fini.
Alors que vous aimiez la musique brésilienne ou non, soyez sur qu’avec ce Mil Coisas Invisíveis de Tim Bernardes on est en face d’un chef d’œuvre qui touche à l’universel… vous pensez qu’on dévoie le mot… non, surement pas, écoutez un peu le disque !
Tim Bernardes – Mil Coisas Invisíveis :
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