Masaka Masaka dévoile ses étrangetés sur Barely Making Much

C’est une curieuse expérience à laquelle nous expose l’artiste ougandais Masaka Masaka, Ian Nnyanzi pour les intimes, avec son dernier album Barely Making Much qui vient de paraître sur le label Hakuna Kulala.

Cet album nous a un peu fait penser à ces genres de manèges, dans les grands parcs d’attractions occidentaux, où, les fesses vissées dans un petit wagon, l’on se laisse promener dans l’univers thématique, souvent horrifique, proposé par l’animation. Oui, une ballade dans un wagon, où nous nous retrouvons plus contemplateur qu’acteur du spectacle que Masaka Masaka laisse défiler sous nos oreilles. Oh, bien sûr, ne vous attendez pas à voir ici de vulgaires zombies en carton-pâte, ou quelques intermittents du spectacle se livrant en capes de vampires… non, le voyage prévu par Ian Nnyanzi sur son Barely Making Much… est tout autre !

On s’y promène comme dans un univers à la fois introspectif et onirique. Les différentes couches, les différentes strates de sons et de musique qu’orchestre le producteur ougandais, se superposent, s’entremêlent. Et quand les brumes électroniques, les bruits et les grésils, quand les mélodies et cliquetis s’apaisent, elles laissent alors apercevoir leurs armatures faites de hip-hop, de drum’n’bass et de bass music, de pulsions afros en tout genre et de pop poussée à ses extrémités les plus hyper.

Un voyage, une ballade, un tour… appelez ça comme vous voulez… il n’en reste pas moins que nous appellerons ce Barely Making Much de Masaka Masaka un bon disque !

Masaka Masaka – Barely Making Much :

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