Le Serpiente Negra Ensamble, de la lutte, du jazz, et Black Guzmán

Mais c’est quelles diableries ça encore ?! Le Serpiente Negra Ensamble, emmené par le compositeur mexicain Alejandro Kanek Ballesteros Coria, a voulu nous vendre son dernier album, Black Guzmán, comme un gentil disque de jazz afro-cubain, une sympathique galette de jazz fusion à la sauce mexicaine… mais on peut vous dire qu’il n’y a pas que de la tequila et du rhum qui coule dans ses sillons là ! Oh non, il y a dans ces pianos qui ondulent un venin puissant, celui du jazz, il y a dans ces tambours et ses percussions quelque chose de pas clair, une magie, mais même pas une magie vaudou, un truc plus ancien, une magie qui ressusciterait des jumeaux mythiques, une magie qui a soif de sang, et qui est prête à louvoyer parmi les étoiles comme un grand serpent noir cosmique et… jazzy ! Tiens en fait, est-ce que vous saviez que Kanek veut dire serpent noir en maya…

Bon, tout ésotérisme mis à part, c’est du bon jazz, du très bon jazz, que nous délivre ici le Serpiente Negra Ensamble et peu importe que l’on rattache sa magie à celle d’un bar cubain enfumé, ou à la chaleur d’une salle de boxe, ou deux lutteurs, deux luchadors, dans le ring s’affrontent, peu importe aussi si les divinités évoquées ici doivent avoir la tête que l’on trouve sur les stèles et les bas-reliefs antiques, ou celle que l’on trouve sur les affiches de catch des années 40… Oui, peu importe, ce qui est sur c’est qu’avec ce Black Guzmán du Serpiente Negra Ensamble, vous passerez un envoûtant moment de jazz !

Serpiente Negra Ensamble – Black Guzmán :

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