Le rugissement queer et pop de la Bugatti de Blazey

Lunettes oversize et chemise satinée, pantalon brillant, motifs surprenants, explosion de strass et c’est parti pour une virée dans l’univers bariolé et un brin burlesque de l’artiste afro-germanique Blazey, et surtout dans sa « Bugatti », du nom de son dernier titre ! Oui, afro-germanique, c’est important de le préciser, puisque c’est sûrement dans le fait qu’il réside à Berlin qu’il puise la liberté de pouvoir s’assumer pleinement en tant que personne queer. S’il vivait dans le pays de ses racines, le Togo, les choses seraient sûrement, et malheureusement, un petit plus compliqué, voire même très compliqué. Et si défendre cette identité, et essayer d’inspirer d’autres jeunes, européens, africains, afrodescendants ou non, à s’assumer, à vivre, et à s’épanouir tel qu’ils sont, est bien évidemment important pour Blazey, et ses chansons en témoignent, nous n’allons pas ne le résumer qu’à ça, et tout de suite nous concentrer sur le vrombissement musical de sa « Bugatti ».

Car, oui, tout artiste engagé qu’il est, il sait aussi faire ronronner ses chansons de la manière la plus douce, et surtout la plus pop ! Entre les refrains un peu rauques, les envolées de synthés, les guitares funky, la cadence qui vient flirter avec le son afro… avec sa « Bugatti », Blazey dévoile ici une chanson festive, joyeuse, et fraiche, qui peut sans problème vous emmener prendre du bon temps sur la piste de danse… et, qui sait, peut être laissé rugir la personne queer qui sommeille en vous !

Blazey – « Bugatti » :

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