La langue de barbarie résonne dans l’African Jazz Roots

Il’y a Saint Louis sa mangrove et l’océan, il y a le fleuve Sénégal qu’on aurait envie de dire impassible aux vas-et-viens des hommes, mais cela serait mentir, il y a les savanes, les pistes rougies, et les cahots des charrettes, sarret dirait Sembène, et puis il y a cette douce langue de barbarie qui vient se glisser dans nos oreilles, dernier titre de l’African Jazz Roots, ce quintet fondé par le batteur français Simon Goubert, et le korafolà sénégalais Ablaye Cissoko. Korafolà ? Plus qu’un joueur de kora, c’est celui qui la fait parler.

Sur ce nouveau titre, comme sur ce nouvel album qu’il vient annoncer, Seetu dont la sortie est prévue chez PeeWee!, à la fin du mois de septembre prochain, la langue de l’African Jazz Roots est toujours aussi captivante et harmonique ! On se fait enrober par les envolées cristallines et bavardes de la kora de Cissoko, par les rythmes brossés par les pinceaux de Goubert, par les tournoiements élégants et ronds des calebasses de Ibrahima « Ibou » Ndir, par les doux crissements de la contrebasse de Jean-Philippe Viret, par le piano aérien et gouleyant de Sophia Domancich… On… On… on va attendre avec impatience la sortie de Seetu ! Et en attendant on peut écouter « La Langue de Barbarie », celle-ci qui arrive, mais aussi celle des précédents albums de l’African Jazz Roots, puisque, oui Seetu sera leur troisième album, et il est donc précédé par deux opus à découvrir ou redécouvrir, African Jazz Roots et Au Loin.

African Jazz Roots – Seetu :

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