Si l’on se permet la trivialité du jeu de mot grossier qui caractérise le titre de ce post : KMRU dévoile un nouvel album… quelle Epoch ! c’est que le sujet, lui, efface toute vulgarité, nous plonge dans une sobre mer d’émotions, et vient toucher du bout du synthé le beau. Ce sujet c’est Epoch, le dernier album que l’artiste kenyan KMRU vient de déposer dans les bacs à disques… non à K7 de Seil Records ; et qui dit Seil Records dit K7 de musique expérimentale de qualité, et 10% des bénéfices reversés à des associations qui œuvrent à faire de notre monde un monde meilleur, alors on n’hésite pas à acheter !
Mais revenons à KMRU, figure de pointe tant de la scène ambient, que du field recordings, cet artiste kényan et passé maître dans l’art de nous interroger sur notre monde et sur nous même. Sur ce Epoch, et la déclinaison paisible de ses quelques 9 titres, qui vous paraitrons qu’un seul, Joseph Kamaru nous tient en haleine grâce à la vibration d’un synthétiseur. Ondulation tranquille dans laquelle vient se noyer le son de nos quotidiens, la musique de KMRU se repose sur les souffles, les non-dits, l’absence de silence, le bruit et le grésil, sur tout un jeu de tensions, de dilatations, de mise en suspension, d’émotions, de vibrations et de réflexions. Et, d’ailleurs, le disque nous pose la question de ce qui change, et de ce qui est vraiment au fond de nous. Quelle Epoch !
KMRU – Epoch :
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