L’irresistible darbuka de Muskila et son QAAR électronique

Ça y est, il a remis le couvert, après nous avoir inondés de son jus de pastèque électronique sur « Bateekh », le DJ et producteur kurde Muskila a, depuis sa résidence de Copenhague, rebrancher ses machines et surtout refait vibrer la peau de sa darbouka ! Et faut dire qu’il n’y a pas que la peau de sa darbouka qui va vibrer sur son dernier EP QAAR, il va aussi y a voir celles de nos tympans, celles de nos corps sur la piste de danse qui vont vibrer, se hérisser, se mouiller de sueur !

Avec « QAAR A », un titre qui est un petit trait d’union irrésistible entre les rythmes et mélodies kurdes, et même, plus largement, moyen-orientales ou arabes, et la grosse machinerie d’une production électronique occidentale. Tout commence avec les claquements secs et la cadence effrénée et irrésistible d’une darbouka, qui emporte tout sur son passage, les basses, le big beat, l’arghoul (un genre de clarinette traditionnelle à deux corps) qui vient percer de son cri strident et envoûtant l’épaisse trame électronique du morceau, les relents de techno, les samples tressaillant qui laisse poindre un peu d’arabe dans le morceau…. qui emporte tout ! Et cette folle et bruyante épopée digne de la BO d’un Fast and Furious jordanien (d’ailleurs les différentes images et vidéos qui illustrent cette sortie sont issues de run automobile sauvage à Amman), se poursuit sur un « QAAR B » qui na rient à envier à son prédécesseur !

Il ne vous reste maintenant qu’à faire rugir les sonos et les moteurs et à vous abandonner à ce QAAR de Muskila !

Muskila – QAAR :

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