On est bien loin des hauts plateaux éthiopiens, on est bien loin du bouillonnement d’Addis Abeba, des maisons où fermente l’injera, et des cafés enfumées… oui, on est ici à Leeds… oui, oui en Angleterre, et pourtant la magie de la musique de The Sorcerers, c’est qu’elle a bien un petit quelque chose de très éthiopique qui vibre au fond d’elle. Sur leur dernier album, leur troisième, intitulé I Too Am A Stranger, le trio anglais laisse éclater au grand jour ce qu’il y a de plus étranger chez eux, de plus cosmopolite, ce rock qui fraye avec des flûtes africaines, se jazz qui se teinte de couleurs ethio et afro, ces gammes qui s’escalade par cinq, ces ambiances alourdies par les basses, et par des sections cuivres grasses.
Pour cet album les ensorceleurs anglais, c’est à dire Neil Innes à la basse, le batteur Joost Hendrickx, et le flutiste et claviériste Richard Ormrod, se sont adjoint les services d’une poignée de musiciens si ce n’est de renom, de talents, parmi lesquels vous pouvez compter sur la trompettiste Olivia Cuthill, ou encore le percussionniste Danny Templeman. Et tous ensemble, avec ce nouvel album, ils distillent un credo universaliste et humaniste qui tiens dans ces mots qu’on vous laissera le soin de traduire : wherever we’ve come from, wherever we are and wherever we’re going, we are all new to the future.
Le disque I Too Am A Stranger de The Sorcerers vient de paraître sur le label dont Neil Innes est un des fondateurs, ATA Records.
The Sorcerers – I Too Am A Stranger :
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