Hatari, ou un studio de Baba Lou dans le Serengeti

Le producteur hollandais Kees van Driel, plus connu sous son petit nom de Baba Lou, est parti avec ses cliques et ses claques, ses valises, mais aussi ses machines, ses instruments, et un veritable petit studio portatif, pour s’installer au fin fond de la campagne… tanzanienne ! Et après un an à expérimenter l’hospitalité et la ruralité est-africaines, le producteur revient avec Hatari sous le bras, un joli premier EP qui, à grand renfort de basses et de voix, fait quelques remous dans les paysages sonores hollandais et tanzanien.

Sur cet EP, le producteur batave nous emmène aux confins du Serengeti pour nous faire rencontrer deux chanteurs tanzaniens, Agutu et Rose, et nous enveloppe de groove et de dub, de basses puissantes et même de bass music puissante ! Des sons qui font des shaka boum et nous font danser bila shaka, tout en revenant sur l’expérience tanzanienne de Baba Lou, sur la vie sauvage (celle qui s’illustre sur la pochette du disque), sur la ruralité dans cette partie de l’Afrique, mais aussi sur la fête et la vie nocturne à la tanzanienne.

Cet Hatari, sans oublier le H, ce premier EP de Baba Lou avec les chanteurs tanzaniens Agutu et Rose, vient de sortir sur le label néerlandais, plutôt versé, disons-le, dans les sons venus d’Afrique et de sa diaspora, INI Movement (et on vous laisse cliquer sur le nom du label pour découvrir les autres posts que nous leur avons consacrés).

Baba Lou ft. Agutu & Rose – Hatari :

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