Bonjour, c’est vendredi, le jour parfait pour écouter Good Luck, le premier album de Debby Friday, qui vient de sortir chez Sub Pop Records. Entre musiques électroniques, punk, et pop, pour ne pas dire hyper pop, la chanteuse nigériane qui officie depuis les froides contrées du Canada dévoile son premier album. Alors oui, bien sûr, nous avons utilisé à dessein le terme de punk électronique dans l’intitulé de ce post, mais, la vérité, c’est que la musique de Debby Friday tient plus de l’inclassable que d’autre chose.
L’artiste nigériane a le don de nous cueillir avec des montagnes de basses, histoire de prendre de la hauteur avant de nous jeter sur un nuage de pop. Elle aligne les beats comme autant d’histoire d’amour un peu stupides, avant d’aller exorciser le tout dans l’ivresse d’une nuit très techno, de danser jusqu’au matin dans un entrepôt désaffecté de Vancouver ou de Berlin. D’ailleurs, sur Good Luck, on peut aussi se suspendre à sa voix, claire et chaude, le temps d’une respiration RnB, on se laisse couler sur un flow presque hip-hop, avant qu’elle ne nous fracasse contre un mur de noise qui laisse à penser aux Allemands d’Atari Teenage Riot.
Oui, ce Good Luck, dans un jeu de tensions et de bourdonnements, et sans vouloir paraphraser le premier EP de Debby Friday, c’est un truc de bitch, un truc de punk ! Par ailleurs, restez connecté à ses réseaux, car la sortie de cet album devrait être prochainement accompagnée de celle d’un court métrage réalisé par Friday et Nathan De Paz Habib, et dont on vous met le teaser ci-dessous.
Debby Friday – Good Luck :
GOOD LUCK: THE FILM | Official Trailer :
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