Elektre, trait d’union entre le rebetiko et le Paris d’aujourd’hui

Il y a des fusions qui peuvent sembler être, sur le papier en tout cas, un impossible grand écart, du genre de celui de Jean-Claude… oui, Van Damme, mais… ici, avec celui d’Elektre, au moins, on ne sera pas gêné par le bruit des camions !

Le grand écart d’Elektre ? C’est de jouer du rebetiko, cette musique des populations pauvres d’Athènes, principalement des Grecs d’Istanbul et d’Anatolie ayant fui la révolution jeune turque… ah… oui on parle de l’Athènes du début du siècle dernier, hein ?! Donc le pari d’Elektre c’est de faire du rebetiko, genre comme dans les années 20… mais… pas dans les années 20, et puis pas à Athènes non plus, donc, en gros, le grand écart c’est de faire du rebetiko qui sent le reggaeton, qui va traîner dans les clubs de Paris, fait un pas de côté à Brazza, revient à Smyrne, et repart, et ça s’en va, et ça revient… et on s’éloigne un peu là !

Elektre ? C’est donc un trio métis, dans tous les sens du terme, formé par la chanteuse franco-brésilienne d’origine grecque Maïlys Mallet, la chanteuse gréco-congolaise Monika Kabasele, et le producteur et bouzoukiste français Clément Buffiere… Sinon, pour de vrai c’est la fille d’Agamemnon et une des femmes inspirantes de la mythologie grecque.

Après… est-ce que le grand écart est réussi ? Ça c’est à vous de nous le dire, mais après avoir écouté “Irtha Ta Ximeromata”, leur premier single… on aurait plutôt tendance à pencher du côté d’un oui envoûtant ! On attend maintenant de découvrir la suite de leurs aventures entre orient et occident.

Elektre – “Irtha Ta Ximeromata” :

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