Death is Home, ou le gothisme nebuleux d’Aisha Devi

On aurait presque envie d’introduire ce post sur Death is Home, le dernier album de l’artiste suisse-népalo-tibétaine Aisha Devi, par ces mots : une montagne en chasse une autre… mais ce serait assez réducteur de la richesse… et la curiosité de ce nouvel album. Une curiosité qui s’applique autant vers l’extérieur que vers l’intérieur !

Oui sur ce nouvel opus, plutôt attendu, car il donne suite au dernier album de Devi, DNA Feelings sorti en 2018, l’artiste nous offre à entendre une œuvre curieuse. Une œuvre qui tient autant à la profondeur des basses qui l’agitent qu’à leur silence. Construction électronique et gothique, ce Death is Home se répands dans une pop aliénante et aliénée, qui vient jouer dans des basses érigées en montagnes, s’amuse de cavalcade presque transe, surnage sur des nappes de synthés et des plages de voix déstructurées et difformes. Et même quand on plonge dans les structures éthérées des quelques 10 titres de ce nouvel album, on distingue les influences rave, les piques de transe et de hardcore, et même le toussotement de beats très gqom, comme par exemple sur le titre « Lick Your Wounds ». D’ailleurs, et pour retomber un peu sur nos pieds en parlant d’Afrique, outre le gqom qui infuse ce disque, il y a également le producteur kenyan Slikback qui vient s’inviter sur le dense « Dimensional Spleen ».

Donc… de l’Everest au Mont Rose, en passant par le Kilimandjaro… il n’y a qu’un pas, celui d’Aisha Devi et de son Death is Home… une montagne en chasse une autre !

Aisha Devi – Death is Home :

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