Avant même d’aller plus loin, on s’excuse pour le titre de ce post en espagnol, mais vous nous accorderez que la traduction, de La Havane à Lima avec… l’orchestre Revé, n’est pas des plus complexes à opérer ! Et ce petit biais linguistique nous permet de circonscrire le titre du post au titre de l’album dont il est question ici De Habana a Lim con la… Orquesta Revé, une jolie réédition, que l’on doit à la maison Vampisoul de Madrid et à a son parent direct Munster Records, d’un disque plutôt rare, pour ne pas dire très rare dans la discographie de ce célèbre orchestre cubain.
L’orchestre fondé en 1956 par celui que l’on surnomme à Cuba le père du changüi, le percussionniste Elio Revé, a connu un tel succès qu’il a rapidement pu envisager de quitter son ile, et s’est répandu en tournée de par le monde. Et c’est au cours d’une tournée sud-américaine en 1971, que de passage à Lima au Pérou que l’orchestre s’est arrêté en studio pour y enregistré ce bon et rare disque, De Habana a Lim con la…, qui sortira la même année sur le célèbre label péruvien Discos Mag (dont on vous parlait il n’y a pas si longtemps d’ailleurs, à l’occasion de la sortie d’une réédition d’un disque de Coco Lagos). Et sur cet allez simple de La Havane à Lima on retrouve tout ce qui fait le son de Revé, les percussions qui prennent l’avantage sur les batteries, jugées trop modernes, et la fameuse voz de vieja, la voix de vieille femme, aiguë et un peu nasale, qui caractérise les chanteurs que Elio aimait engagés dans on orchestre, toujours dans cette optique de mettre en avant la plus authentique des traditions musicales rurales de Cuba. On y trouve aussi des chansons phares du groupe, comme « La Batea », « Mi Son Combinado », « Guajira Guantanamera », ou encore une rare reprise de « Domingas » de Jorge Ben.
Orquesta Revé – De Habana a Lim con la… Orquestra Revé :
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