Connexions coréennes et acides sur le Wire Broke de Closet Yi

Figure des nuits de Séoul, moitié du duo C’est Qui au côté de sa compatriote Naone, régulière des Boiler Room coréenne, la jeune DJ et productrice coréenne Closet Yi débarque chez Hotflush Recordings (label britannique de Scuba, dédié à la bass music qui a fêté ses 20 ans au début de l’année avec une délicate compilation, sur laquelle figurait déjà Closet Yi) avec Wire Broke, un puissant petit album qui agit comme un grand siphon deep et hypnotique, dans lequel il est… facile de se perdre !

Ici, avec ce nouvel album, la nouvelle reine des dancefloors alternatifs développe une techno toute en retenue, dont on caresse encore à peine la puissance qu’elle a sous le capot, joue avec les textures et les ambiances, lorgne sur des reflets très house, abîme ses beats avec quelques breaks très acides, gonfle ses basses de vapeurs british, regarde Detroit dans le rétroviseur, les années 90 aussi, et, ce faisant, nous conduit tout droit sur les avenues d’une musique électronique asiatique qui a comme quartier général Séoul, et comme destination… tous les dancefloors un peu curieux de notre monde !

Oui, cet élégant et puissant Wire Broke de Closet Yi vaut la peine de prendre le temps d’y vagabonder, et de s’y égarer, de s’y abandonner, et puis, à la fin, au milieu de ces tourbillons électroniques, de ces pénétrantes connexions acides et coréennes, oui, de s’y retrouver !

Closet Yi – Wire Broke :

Si vous avez apprécié le contenu de cet article sur « Wire Broke » le dernier album de l’artiste sud-coréenne Closet Yi, n’hésitez pas à visiter notre page Facebook et a y réagir, et pourquoi pas même nous encourager d’une petite mention « j’aime ».

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.