Beulah Spa ou l’odyssée afro et psyché de Noon Garden

Quand on a trouvé Beulah Spa dans notre pile de disques à écouter, un curieux premier album d’un groupe qui se revendique autant de Francis Bebey et du Dur Dur Band, que de Shintaro Sakamoto… cela ne pouvait qu’éveiller notre curiosité ! Et à y regarder de plus près, on a bien fait de s’attarder sur les sillons tourbillonnants de ce disque signé Noon Garden, car sous le soleil au zénith on découvre un joli jardin, celui d’un artiste qui n’en est pas vraiment à son coup d’essai, Charles Prest. Cet artiste britannique d’origine nigériane et jamaïcaine, qui a eu pas mal à faire avec le groupe londonien bahreïni Flamingods, s’envole donc en solo sous le nom de Noon Garden… et ça vaut le coup !

Sur ce premier album solo, Prest nous submerge avec son rock psychédélique qui part dans tous les sens, qui part chercher le groove de l’afrofunk, plonge dans le plus synthétique des années 80, fraye avec une folie qui pourrait faire frissonner un Syd Barrett, laisse tournoyer des guitares robustes, fait scintiller la boule à facettes du disco, et guide l’aventure de quelques paroles bien placées ! Entre voyage dans des confins exotiques, pour ne pas dire exotica, vibration psychédéliques un brin halluciné, et un bon bouillon de rock anglais comme il fait plaisir d’entendre de temps à autre, Noon Garden trouve sa voie, et nous prends au passage dans le sillon de son bon, très bon premier album, Beulah Spa, qui vient de paraitre sur The Liquid Label !

Noon Garden – Beulah Spa :

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