W.I.T.C.H. ressuscite et dynamite un classique de Talking Heads

Un peu comme Angélique Kidjo il y a quelques années, le groupe zambien W.I.T.C.H – pionnier du zamrock et revenant de l’au-delà – s’est laissé tenter par les mélodies et les riffs redoutablement efficaces des Talking Heads. Et autant le dire, ces sorciers du son ne sont pas venus pour faire dans la dentelle.

Sur leur reprise de “Once In A Lifetime”, ils prennent la mythique transe existentielle de David Byrne et la retournent façon orage sur le Zambèse. Les guitares, sèches comme des fouets, remplacent la new wave propre sur elle. La batterie cogne comme si elle sortait d’un vieux garage de Lusaka. Et la voix d’Emmanuel “Jagari” Chanda transforme la perplexité arty des années 80 en un cri communautaire, une sorte de blues cosmique afro-rock.

Ici, pas de nostalgie, pas de révérence. W.I.T.C.H ne rejoue pas Talking Heads, ils les réincarnent dans la poussière rouge de la Zambie, là où le groove a des cicatrices et où chaque riff sert à conjurer le chaos. La prod tape fort, les guitares mordent, la transe s’installe. Bref, une relecture brûlante d’un titre qui n’a jamais cessé de poser la même question : “How did I get here?”

Et si vous vous demandez “comment on en est arrivés là”, sachez que c’est juste un avant-goût : le morceau est tiré de l’album Naive Melodies, un hommage afro-diasporique aux Talking Heads, à paraître chez BBE Music. Mais ne brûlons pas les étapes… on en reparlera.

W.I.T.C.H « Once In A Lifetime » :

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