Une tempête. Une tempête rien de moins. Une tempête de beats et de basses, vous savez ce genre de gros son qui saisit le ventre dans une pulsion, qui crée une tension qui vous agite les épaules et le cou, ce genre de gros son, qui avec fracas et violences vous emmène jusqu’au bout de la nuit, jusqu’au bout de la fête jusqu’au bout de la piste de danse… Une tempête et du feu, voilà ce qui vous attend avec cette Fiya Selecta concoctée par les producteurs britanniques Sam Binga et Skream et sur laquelle vient se glisser les percussions électroniques de Bianca Oblivion et la voix de la rappeuse sud-africaine Toya Delazy !
Et quelle voix ?! Comme à son habitude, Toya Delazy, la plus londonienne des rappeuses sud-africaines se saisit du morceau, se glisse entre les interstices de l’instrumentale, y laisse courir sa voix acide, sans concession, se joue des rimes et des rythmes, des chuintements et des claquements, des mélodies et des sonorités, et se retrouve sur les quelque 2 minutes 30 plutôt intense que dure le morceau, à inciser, entailler et trancher, à surfer sur la tempête !
La recette est efficace et le morceau est… pour le moins musclé, brûlant, aussi très britannique… à consommer sans modération… alors n’hésitez plus, et faites cap vers cette tempête de sons et de global bass ! Oui, une tempête !
Sam Binga, Skream, Bianca Oblivion & Toya Delazy – « Fiya Selecta » :
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