The Holy Land, pop torturée et la star palestinienne Lana Lubany

The Holy Land c’est… oui, d’accord c’est ce petit bout de terre pour lequel tout le monde se déchire depuis des siècles, mais c’est aussi le nom du premier EP de la chanteuse palestinienne Lana Lubany, qui, venant de ce petit bout de terre, à des choses à dire dessus, mais aussi des choses à dire sur elle ! En fait, ce premier EP de la chanteuse palestinienne c’est un premier EP de popstar, au sens international du termes, commercial même, c’est digne d’un EP d’Arianna Grande ou de Dua Lipa… à part qu’il y a ce petit truc de Lana Lubany en plus, ce petit truc palestinien… et on ne parle pas que des couplets chantés en arabe !

Oui, il y a un petit truc douloureux qui traverse la toile de fond de cette terre sacrée. Un petit truc qui transparaît derrière les grooves parfois lascifs, latins ou arabes, qui se glisse derrière les saccades des synthés, qui longe les cordes des guitares, et s’échappe dans les envolées lyriques de Lubany. Faut dire que grandir en Palestine apporte son lot de crises, de trauma, de troubles et de difficultés en tout genre… mais apporte aussi une culture, une identité forte. Une identité forte née et élevée en Palestine, une identité forte qui s’est affirmée dans l’exil, quand la chanteuse s’est installée à Londres… Oui, c’est ça, ce petit truc, cette identité que Lana Lubany affiche dans son Holy Land, et qui dépasse parfois un peu les carcans très pop de l’opus !

Lana Lubany – The Holy Land :

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