Quel plaisir de découvrir un nouvel album du saxophoniste guadeloupéen Jacques Schwarz-Bart, c’est à chaque fois la garantie d’avoir la tête rapidement remplie de rythmes caribéens, de jazz habile, de fulgurantes envolées lyriques et cuivrées. Et The Harlem Suite, son nouvel opus qui vient de paraitre chez Ropeadope, ne fait pas exception à la règle !
Mieux, sur ce nouveau disque, le musicien guadeloupéen rend hommage à un quartier emblématique de New York, emblématique aussi pour l’histoire de la musique, Harlem… mais ça, vous le saviez déjà vu que le nom du disque est on ne peut plus clair sur son sujet ! S’engouffrer dans The Harlem Suite, c’est donc partir à la poursuite du saxophone de Jacques Schwarz-Bart au travers des mythiques rues de Harlem, de ses clubs aussi, c’est prendre le chemin du swing, celui du scat, c’est partir en pèlerinage sur les lieux de genèse du bop et du hip-hop.
Oh, et puisque c’est un disque de Jacques Schwarz-Bart, bien sûr, l’Afrique et la Caraïbe ne sont jamais bien loin, elles s’engouffrent de Gorée à Harlem, font souffler un vent de polyrythmie, mettent un peu de gwo dans le jazz. Et puisque c’est toujours un disque de Jacques Schwarz-Bart dont nous parlons, il n’y a, bien sûr, pas que Jacques Schwarz-Bart dessus. Il apparaît ici entouré d’une poignée de musiciens de talents et de renoms, américains ou caribéens, dont les noms, citons en quelques un, Terri Lyne Carrington, Grégory Privat, Victor Gould et Sullivan Fortner, Arnaud Dolmen, Marcus Gilmore et Reggie Washington, Matt Penman, Malika Tirolien ou encore Stephanie McKay, sont marqués jusqu’au frontispice du disque, sur sa pochette !
Jacques Schwarz-Bart – The Harlem Suite :
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