Sur le Fil, La Classique, voyage entre l’Afrique et les Caraïbes

Avec cette nouvelle playlist Sur le Fil, La Classique, on voyage à travers une fusion effervescente de cultures et de genres musicaux, qui ont fait le son afro, des origines à nos jours ! De l’influence du highlife ghanéen des années 70, à l’exploration de l’afrobeat psychédélique en passant par l’union envoûtante du Mali et de Cuba, chaque morceau raconte une histoire sonore unique. Une playlist vibrante et diverse, parfaite pour un voyage musical sans frontières.

Djolo – Sur le Fil, La Classique :

Tracklist :

The Apagya Show Band « Tamfo Nyi Ekyir » // Ghana // Highlife

« Tamfo Nyi Ekyir » de The Apagya Show Band est un morceau phare du highlife ghanéen des années 1970, fusionnant harmonieusement des éléments traditionnels avec des influences funk et afrobeat. Mené par Ebo Taylor, le groupe offre le meilleur du highlife de cette époque, c’est à dire cette ambiance suspendue à des grooves irrésistibles, nourris de cuivres éclatants, d’une basse hypnotique et de solos instrumentaux endiablés. Chanté en twi, le morceau se distingue par son refrain accrocheur et ses harmonies vocales aériennes. Cette chanson incarne l’évolution du highlife vers des sonorités plus modernes, tout en restant un classique intemporel apprécié des collectionneurs et des amateurs de musique afro-funk.

Monomono « The World Might Fall Over » // Nigeria // Afrobeat, afrofunk, rock psyché

« The World Might Fall Over » de Monomono est un morceau emblématique du groupe nigérian Monomono, actif dans les années 1970. Ce titre incarne la fusion unique de l’afrobeat, du funk et du rock psychédélique, un mélange qui était novateur pour l’époque. La chanson se distingue par ses rythmes hypnotiques, ses grooves entraînants et ses longues improvisations instrumentales, caractéristiques de la scène musicale nigériane de cette période. Les guitares électriques, les percussions complexes et les cuivres puissants créent une atmosphère dense et envoûtante, tandis que les voix ajoutent une touche mystique et poignante. « The World Might Fall Over » fait partie de l’héritage de Monomono, qui a joué un rôle important dans l’évolution de la musique afro-funk, et continue d’influencer de nombreux artistes de la scène afrobeat contemporaine.

AfroCubism « Mali-Cuba » // Mali, Cuba // Mandingue, salsa, jazz

« Mali-Cuba » est un projet musical révolutionnaire qui réunit des artistes de deux cultures musicales puissantes : le Mali et Cuba. L’album, sorti en 2010, est une collaboration entre des musiciens maliens et cubains, notamment le maître malien de la kora, Toumani Diabaté, et des légendes cubaines telles que le trompettiste Manuel “Guajiro” Mirabal et d’autres figures de la scène musicale cubaine. L’album Mali-Cuba fait le pont entre ces deux mondes musicaux, en proposant une palette de sonorités allant du jazz au blues, en passant par la musique traditionnelle malienne et la salsa. Le mariage des percussions cubaines (comme les congas et les timbales) et des instruments traditionnels maliens (comme la kora et le balafon) crée une atmosphère rythmée et envoûtante, tout en donnant place à des solos virtuoses et des échanges musicaux intenses.

Orquesta Aragón « Me Boté de Guano » // Cuba // Charanga

« Me Boté de Guano » est une chanson emblématique de l’Orquesta Aragón, l’un des ensembles les plus célèbres de la musique cubaine. Fondée en 1939, l’Orquesta Aragón a été un pionnier dans le domaine de la musique charanga, un genre populaire cubain caractérisé par une combinaison de cordes (violon, flûte) et de percussions (congas, timbales, etc.). Avec son influence durable sur la musique latine, l’Orquesta Aragón a su faire perdurer ce style unique, et cette chanson en est un exemple parfait.

Bonga « Odji Maguado » // Angola // Semba

« Odji Maguado », c’est l’une des pépites signées Bonga, le géant de la musique angolaise, une chanson qui capte l’essence même de l’âme de l’Angola. Véritable pionnier du semba, Bonga a su transcender les frontières avec sa musique, en fusionnant tradition et influences modernes pour créer une sonorité unique. Et dans « Odji Maguado », il nous plonge directement dans un rythme envoûtant, porté par sa voix profonde, qui fait vibrer chaque mot et chaque note. La chanson, c’est un voyage au cœur de l’Angola : entre luttes personnelles et récits de vie qui résonnent avec toute une génération. Son mélange de semba classique et de touches plus contemporaines fait de ce morceau une œuvre intemporelle qui a marqué l’histoire de la musique angolaise. Un titre qui a fait de Bonga l’icône qu’il est devenu, et qui continue de toucher les cœurs bien au-delà des frontières de l’Angola.

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