Derrière les bottes poussiéreuses, les accords de guitare et les ciels infinis d’Afrique australe, Moonga K. trace une route qui ne ressemble à aucune autre. Avec « hold on! », le chanteur zambien, écorché sensible et rancher sonore d’un nouveau genre, ouvre le bal d’un singulier chapitre musical aussi audacieux qu’essentiel : OUTLAW, un EP à venir qui revisite l’imaginaire du cowboy à travers un prisme queer, africain et furieusement libre.
Premier éclat de ce projet incandescent, « hold on! » s’impose comme un hymne de résilience porté par des chœurs puissants, quelque part entre country, soul et funk psychédélique. C’est à la fois brut, lyrique et profondément incarné. Une chanson qui vous saisit dès les premières notes, et vous murmure à l’oreille : tiens bon, même quand la poussière pique les yeux et que l’horizon semble s’éloigner.
La vidéo, tournée entre l’Afrique du Sud et le Lesotho, donne chair à ce cowboy solitaire qui erre, guitare à la main, dans les marges oubliées du monde. Il ne s’agit pas ici d’un simple hommage à l’esthétique western, mais d’une véritable réappropriation culturelle : celle des cowboys noirs du XIXe siècle, longtemps effacés de l’histoire, et d’une masculinité réinventée, à la fois fière, fluide et révolutionnaire.
Moonga K., qu’on a déjà vu briller sur les scènes d’Afropunk ou Rocking the Daisies, continue de creuser un sillon qui défie les cases. « hold on! » n’est pas qu’un single : c’est une déclaration d’intention, une incantation pour celles et ceux qui avancent à contre-courant. Et si OUTLAW tient ses promesses, il pourrait bien redéfinir ce que signifie être un cowboy au XXIe siècle : indocile, flamboyant, et infiniment humain.
Rendez-vous le 16 mai pour Stole My Heart, deuxième extrait de ce voyage en terres intimes et indomptées.
Moonga K. – « hold on! » :
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