Plongée dans la crasse des townships sud-africains avec DOOKOOM

Dans un genre qui leur est propre et qu’ils définissent comme un mélange d’afropunk, de noise rap et d’industrial hip-hop, les membres de DOOKOOM s’emploient depuis quelques années à cracher avec véhémence la vérité des ghettos sud-africains, à dénoncer les couleurs ternes d’une nation arc-en-ciel qui s’embourbe de plus en plus dans la pauvreté, la xénophobie, les tensions raciales et la corruption.

Si DOOKOOM avait éclaté à la face du monde avec le très violent clip de « Larney Jou Poes », dans lequel il dénonçait les conditions de travail des employés agricoles (de couleurs), et la toute-puissance des riches exploitants agricoles (blancs), le groupe a depuis largement transformé l’essai de la réaction violente et épidermique, notamment avec son EP The Worst Thing, ainsi que son successeur l’album No!. Et c’est d’ailleurs sur ces deux disques que nous allons revenir ici, car DOOKOOM vient de sortir deux clips issus de ces opus.

Le premier est celui du titre « You Don’t Exist », un cruel étrillement de l’utopie post-apartheid, qui se dote ici d’une plongée en noir et blanc dans la crasse du ghetto de Heinz Park dans le quartier de Cape Flats en périphérie du Cap. Tandis que le second met en scène le titre éponyme de l’EP dont nous parlions, The Worst Thing, un brulot anti ségrégationniste, anti apartheid, anti colonialisme… voire même anti-blanc !

 

DOOKOOM – « You Don’t Exist » :

 

DOOKOOM – « The Worst Thing ft. David Banner » :

 

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