Entre le 14 et le 15 janvier dernier, au milieu de l’Océan Pacifique, le volcan Hunga Tonga, dans les iles Tonga entre en éruption… en fait le volcan, après avoir fait des siennes à la fin du mois de décembre, avait finalement été redéclaré comme inactif le 11 janvier, mais le 14 à 4h20 du matin une explosion propulse des cendres et des matériaux volcaniques jusqu’à quinze kilomètres de hauteur, et le lendemain, une nouvelle éruption particulièrement explosive se fait entendre, en fait particulièrement explosive est même un euphémisme, c’est probablement l’une des plus violentes explosions volcaniques jamais enregistrées ! Le nuage de l’explosion a atteint la stratosphère et s’est étendu sur une surface d’un diamètre de près de 640 km. Le son de l’explosion a été entendu dans tout le Pacifique, jusqu’au Canada, et l’onde de choc a créé des variations atmosphériques partout autour du monde.
Aujourd’hui, après l’explosion volcanique et le tsunami qui s’en est suivi, après les cendres et les matières volcaniques qui ont tout recouvert, après avoir été quasi coupés du monde pendant des jours, les habitants des iles Tonga ont bien l’intention de reconstruire, et de retrouver une vie normale, même si le volcan est aujourd’hui toujours actif. L’aide internationale, celle des voisins du Pacifique et de l’ONU s’organise pour leur venir en aide. C’est dans ce cadre que l’artiste australien Lawrence English dévoile Oseni, un opus pour le moins pacifique, car derrière ce mot emprunté au Tonga et qui veut dire océan, se cache un peu plus d’une demi-heure de field recordings de l’océan Pacifique, enregistré en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Chili, au Japon ou encore au Pérou. Bien sûr les bénéfices de ce disque seront reversés à différentes organisations humanitaires pour aider à la reconstruction des Tonga.
Et si vous aimez la nature et les enregistrements du genre, vous serez content d’apprendre que Lawrence English prépare également la sortie d’un album en avril dédié aux vents, ceux de Patagonie et d’Antartique, et qui répond au doux nom de Viento ; vous pouvez en retrouver quelques extraits ci-dessous.
Lawrence English – Oseni :
Lawrence English – Viento :
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