Aujourd’hui, on plonge dans le flou de Nyallah, et pas seulement puisque la pochette de R+B, son dernier album l’est un peu ! Oui, au travers des neufs titres de cet album l’artiste de soul, et de… bah oui, de RnB, forcément c’est dans le titre, nous perds dans ses flous profonds et introspectifs…
D’où cet artiste vient ? Du flou ! Peut-être de Los Angeles, peut-être de Brooklyn, peut être aussi de la Sierra Leone, ou peut-être qu’il/elle est la somme floue de tous ces lieux, de toutes ces expériences. Qui est-il/elle ? Là encore dur de dire, on se promène dans le flou d’une identité queer, qui se revendique non binaire… ah, peut-être pas si flou que ça alors ! Et puis l’un des flous que Nyallah opère ici est plus grave, il s’agit du flou de la vie, cette mince couche pas très claire qui nous sépare d’un souffle de la mort, faut dire que la grande partie des chansons de cet album ont été écrites pendant une période de convalescence de trois mois, après que Nyallah ait faillie perdre la vie dans un accident de voiture.
Bon… pour résumer, de la soul, du RnB, mieux même du R+B, et des flous… mais ce qui est limpide ici c’est qu’escorté par ces cortèges de claviers alanguis et très smooth, et guidé par cette voix signée, on va écouter ce R+B de Nyallah de fond en comble, d’un flou à un autre !
Nyallah – R+B :
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