Modèle, compositrice, réalisatrice, libanaise, écossaise, londonienne… on peut dire que Salwa nage entre les identités et les talents, et même entre les noms, car on l’appelle aussi Lana McIver… mais ce qui est sur c’est que son premier album, Late at Night, ne nous a pas laissé indifférents !
Sur ce premier et malheureusement trop court album, oui huit titres seulement, mais quels titres ! on découvre une musique très… très fun ! Voilà, c’est dit ! On est… on est où exactement ? On est entre l’album de pop mignon qu’on écoute un lundi matin pluvieux pour se ragaillardir, et se dire que la vie est tout de même belle, et de la pop grandiloquente qui pourrait servir de B.O pour un Disney… bon d’accord il y a trop d’électro là dedans pour Disney, mais pour illustrer un conte de fées moderne avec des princesses qui veulent sortir le samedi soir, faire la fête, picoler, et ramener un « Fuck Boy » à la maison, à défaut de trouver le bon « Oh! Lover ».
Ce Late at Night, c’est plein de synthés qui bullent et qui pop en imitant des orgues des années 60, on croit y entendre des fantômes de theremin et des carillons fantomatiques, on fraye avec tendresse la surface du dubstep, on roule sur les murmures puissants d’une « Coconut », et puis, oui, on se laisse facilement glisser dans les atmosphères presque cinématographiques de cet album, avant de se faire embarquer par le beat, et l’accent british… non, pardon, scottish de Salwa.
Salwa – Late at Night :
Si vous avez apprécié le contenu de cet article sur « Late at Night» le dernier album de l’artiste libano-écossaise Salwa, n’hésitez pas à visiter notre page Facebook et a y réagir, et pourquoi pas même nous encourager d’une petite mention « j’aime ».