La table de Ouija de SKNAIL a parlé de jazz

N’allez pas penser que le projet SKNAIL et leur nouvel album Ouija n’est affaire que de jazz et de Suisse… non, comme son nom l’indique il y a un peu de magie dedans. Oui, plus que d’ouvrir une discussion avec des esprits ou autres âmes de l’au-delà, cette table de Ouija que le quintet déploie devant nous, réussit surtout à capter les vibrations d’un jazz à la fois pur et organique, guidé, entre autres par la chaude trompette de Yannick Barman, et par l’oud cristallin du Tunisien Amine Mraihi (que vous avez sûrement déjà entendus au sein d’Amine & Hamza, ou du projet NoMad Spirits).

Il y a donc ces notes d’oud qui évoque le maalouf, la musique classique tunisienne, mais aussi des promenades plus orientales, sur les terres des maqams et des chemins de l’Orient, il y a le piano bavard de Guy-François Leuenberger et ses tourbillons clavardés, et puis tout ça, toutes ces mélodies, toutes ces notes, toutes se font happer. Happer par les machines de Blaise Caillet (a.k.a Sknail) qui glissent, accrochent et glitchent, happer par les folles et inarrêtables cadences de la batterie de Cyril Regamey.

Oui, on pourrait le dire comme ça plus qu’une affaire de jazz et de Suisse, ce Ouija de SKNAIL est un vrai et puissant tourbillon de jazz, de musique classique orientale, de jazz encore, de respirations électroniques, et de… oui, de jazz, et aussi d’un peu de magie !

SKNAIL – « Ouija » :

SKNAIL – Ouija :

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